Critiques ciné et autres.
17 Octobre 2006
QU'EST-CE QUE LE RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE?
Le dioxyde de carbone ainsi que d'autres gaz, présents à l'état naturel dans l'atmosphère, réchauffent la surface de la Terre. Ils captent une partie des infrarouges émis par notre planète en réaction au rayonnement solaire et ont un effet bénéfique : sans cette "couverture", la température du globe chuterait à -18°C. Mais l'utilisation généralisée d'énergies fossiles (charbon, carburants) et les déforestations massives ont augmenté de façon dramatique la quantité de CO2 émis dans l'atmosphère terrestre. Résultat : la température moyenne ne cesse de s'élever, et atteint de plus en plus fréquemment des valeurs extrêmes.
Un documentaire choc vient de sortir : An inconvenient truth (Une vérité qui dérange), retraçant le combat d'Al Gore ("l'ex-futur président des Etats-Unis" comme il se définit) dans ses conférences visant à sensibiliser la population aux dangers dû au réchauffement climatique. On ressort content de voir que certaines personnes se mobilisent pour cette cause essentielle au futur de la planète, mais aussi effaré, choqué devant la situation et ulcéré par l'inaction de certains gouvernements, notamment américain. Les USA et l'Australie sont les deux pays dits "développés" à refuser de signer le Traité de Kyoto, visant à diminuer l'émission des GES (gaz à effet de serre). La prise de conscience aux USA commence puisque une centaine de villes soutiennent cet accord et veulent que leur pays le ratifie.
Dans ce documentaire, Al Gore explique que l'atmosphère est si fine par rapport à la planète qu'elle représenterait en épaisseur le vernis appliqué sur un globe terrestre. Les rayons du soleil sont en partie absorbés par la Terre mais la plupart sont réémis. Le réchauffement engendre une augmentation de CO2 dans l'atmosphère, ce qui a pour conséquence de l'épaissir. Elle retient donc plus de rayons, ce qui implique un réchauffement climatique, et c'est là un cercle vicieux. Nous ne pouvons plus l'arrêter, mais il est encore temps de ralentir le processus. Si nous ne changeons pas nos habitudes et surtout si les gouvernements ne prennent pas ce problème comme priorité, dans 50 ans, nous ne pourrons plus rien assurer de la qualité de vie que nous maintenons aujourd'hui.