Critiques ciné et autres.
8 Janvier 2007
En plein désert marocain, un coup de feu retentit. Il va déclencher toute une série d'événements qui impliqueront un couple de touristes américains au bord du naufrage, deux jeunes marocains auteurs d'un crime accidentel, une nourrice qui voyage illégalement avec deux enfants américains et une adolescente japonaise rebelle dont le père est recherché par la police à Tokyo. Séparés par leurs cultures et leurs modes de vie, chacun de ces quatre groupes de personnes va cependant connaître une même destinée d'isolement et de douleur…
Primé à Cannes en mai 2006 pour la meilleure mise en scène, Babel est un film qui marque. Une impression très forte en sortant de la salle. Difficile de se détacher. Au-delà du talent du réalisateur et des comédiens, le scénario est brillant et tout s'imbrique parfaitement pour laisser ce trouble qui reste et qui reste et qui reste…
Le réalisateur Alejandro Gonzales Inarritu aime les destins croisés, comme il l'avait prouvé avec Amours chiennes et 21 grammes. Babel arrive comme le dernier volet d'une trilogie. Tout prend une pleine logique à la fin de ces 143 minutes incroyables.
Un des films les plus forts de l'année 2006.