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Un cinéphile dans la ville.

Critiques ciné et autres.

"Pina", un film de Wim Wenders

 

Disparue en juin 2009, Pina Bausch fait aujourd'hui l'objet d'un film hommage de Wim Wenders à l'affiche depuis le 6 avril et qui a déjà rassemblé près de 200 000 spectateurs en France. Un voyage incroyable dans l'univers de la chorégraphe.

 

 

Affiche-Pina.jpg


 

PINA est un film pour Pina Bausch de Wim Wenders. C'est un film dansé en 3D, porté par l’Ensemble du Tanztheater Wuppertal et l’art singulier de sa chorégraphe disparue à l’été 2009.
Ses images nous convient à un voyage au cœur d'une nouvelle dimension, d’abord sur la scène de ce légendaire Ensemble, puis hors du théâtre, avec les danseurs, dans la ville de Wuppertal et ses environs -cet endroit dont Pina Bausch a fait son port d’attache durant 35 ans et où elle a puisé sa force créatrice.

 

 

 

 

 


Depuis le début de l'année 2009, Wim Wenders préparait un documentaire sur son amie de longue date Pina Bausch. Quelques jours avant de faire le premier essai en 3D, la chorégraphe meurt, âgée de 69 ans. Le cinéaste envisage d'annuler son projet mais c'est la troupe de Pina Bausch qui le convainc de le reprendre entièrement pour en faire un film sur Pina.

 

Pina Bausch crée des réactions diverses et tranchées dès son arrivée dans les théâtres de Wuppertal en 1973. Pour elle, les danseurs ne sont pas que des exécutants : ils dansent, chantent, parlent… Ce mélange de danse et de théâtre finit par s'imposer, tout comme le talent de la jeune allemande. Elle reste à Wuppertal, où elle son "Ensemble", jusqu'à sa mort. Le "besoin" est au centre de l'univers de Pina Bausch. Le dossier de presse fait état de ce "besoin universel, besoin d'amour, de chaleur humaine et de protection" qui caractérise son œuvre. S'inspirant de toutes les cultures et ne s'interdisant rien, la chorégraphe a créé des spectacles grandioses, comme Café Muller ou Les œillets.

 

Le film Pina reprend, par sa troupe, des chorégraphies mais aussi des témoignages, qui sont des expériences heureuses ou non, à l'image de ses danses aussi poétiques que magnifiquement grotesques parfois. L'espoir que le besoin d'amour sera satisfait traverse son œuvre, lui donnant une universalité confondante.

 

Grâce à la 3D, rare pour ce type de film, on redécouvre au plus près les mouvements et l'émotion de sa danse, la beauté des musiques et des décors. Un voyage de près de deux heures qui fait penser que les grands artistes ne meurent jamais vraiment.

 

 

...HB...

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