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Un cinéphile dans la ville.

Critiques ciné et autres.

"Humbug", le nouvel album des Arctic Monkeys


Révélés en 2005, les Arctic Monkeys reviennent cette semaine avec un troisième album, Humbug, qui prend une direction musicale un peu différente, plus mûre. Après le succès mérité des premiers disques, le groupe anglais s'est installé aux USA, dans le sublime désert de Mojave, pour l'enregistrement de ce nouvel opus précédé de l'excellent single Crying Lightning.

 

 


 

Après un EP et des singles remarqués en 2005 (dont I bet you look better on the dance floor), le premier album des Arctic Monkeys, Whatever people say I am, that's what I'm not, sort en janvier 2006 et s'écoule à 363 735 exemplaires au Royaume-Uni en première semaine pour finir à près de 3 millions de copies vendues dans le monde. Après l'EP Who the fuck are the Arctic Monkeys au printemps 2006, le groupe pense déjà à un deuxième album. Favourite Worst Nightmares (lire l'article du 21 mai 2007) sortira en avril 2007 et se vendra à près de 2 millions d'exemplaires grâce notamment au tube Brianstorm.

 

Le retour du groupe en cet été 2009 est très attendu par son public et la critique. Le disque était annoncé comme "plus heavy, plus puissant" par le batteur Matt Helders. Enfin dans les bacs, Humbug sonne un peu plus américain et étonne par son homogénéité. Bande-son idéale d'un road-trip rock imaginaire, ce disque est très dense et ne dégage pas de tube particulier, ce qui n'est pas un défaut.

 

 

 

CRYING LIGHTNING (2009)

 


Alex Turner, 23 ans, leader du groupe (chanteur, compositeur et guitariste), confirme son talent exceptionnel de song-writer. L'ouverture My propeller, tout comme le single Crying lightning, Secret door ou Potion approaching sont des bombes à retardement, entre pop, rock seventies et folk version Johnny Cash. Fire and the thud sonne comme une ballade extraite d'un western au score d'Ennio Morricone. Cornerstone et Secret door, produits par le britannique James Ford, aux commandes de leur précédent album, sont deux des meilleures plages de ce disque, à égalité avec Dance Little Liar, pur produit de l'alliance britannico-américaine, et My propeller, décidément idéalement choisi pour ouvrir cet album.

 

En bonus sur iTunes, le onzième morceau, Sketchead, orienté post-punk, est plus proche des partitions énervées des débuts. Un agréable extra qui clôture le disque avec une énergie débordante et emporte définitivement l'auditeur dans une vague d'enthousiasme pour ce nouveau disque dont le seul bémol semble être l'affreuse pochette.




...HB...
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