12 Décembre 2017
Alain Chabat incarne le Père Noël dans Santa & Cie, son nouveau film, une comédie loufoque conçues pour les fêtes de fin d’année. L’acteur-réalisateur est toujours aussi drôle malgré un scénario un peu poussif et en manque de rythme.
Rien ne va plus à l'approche du réveillon : les 92 000 lutins chargés de fabriquer les cadeaux des enfants tombent tous malades en même temps ! C'est un coup dur pour Santa (Claus), plus connu sous le nom de Père Noël... il n'a pas le choix : il doit se rendre d'urgence sur Terre avec ses rennes pour chercher un remède. À son arrivée, il devra trouver des alliés pour l'aider à sauver la magie de Noël.
Membre culte de la troupe emblématique des années 80 Les Nuls, Alain Chabat a su se réinventer jusqu’à devenir une des références de l’humour dans le cinéma français. Après le mythique La cité de la peur d’Alain Berbérian, il se lance dans la réalisation avec le désopilant Didier (et un Jean-Pierre Bacri en grande forme), Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre (près de 15 millions d’entrées et un des plus grands succès au box-office hexagonal), RRRrrrr !!! (avec les Robins des Bois) et Sur la route du Marsupilami. C’est en Santa Claus qu’il revient dans Santa & Cie, une comédie de Noël qui allie humour décalé et divertissement familial.
Dans un déluge d’effets spéciaux, cette nouvelle superproduction d’Alain Chabat séduit d’abord ceux qui aime l’humour de l’ex « Nul » basé sur l’absurde et le sens du burlesque. L’apparition de Bacri, Audrey Tautou en Mère Noël râleuse et quelques expressions détournées ou gags bien sentis (le yaourt à la fraise, « Ralph le renne » …) réjouissent d’emblée. Mais l’enthousiasme retombe petit à petit devant un scénario qui s’étire comme un élastique, faute de matière. On sourit, on apprécie la tendresse du propos mais on regrette le « mauvais esprit » qui faisait la marque de fabrique des Nuls, emmenés par l’écriture de Chabat. Un divertissement familial mignon, néanmoins.